Les chariots élévateurs sont indispensables aux manutentions de charges dans tous types de milieux, industriels ou logistiques. Ils assurent le transfert et le stockage de produits en hauteur. Utiles dans de nombreuses tâches, du chargement / déchargement de camions, au déplacement de palettes, à leur stockage en allée étroites, ils sont employés quotidiennement dans tous les secteurs. Envie de tout savoir sur cet outil essentiel au quotidien de nombreux professionnels ?

Vous trouverez dans ce guide les éléments à connaître sur cet appareil de manutention complexe dont le choix peut s’avérer difficile lorsque s’en équiper devient incontournable.

Assurez-vous de faire le bon choix de matériel pour vos besoins futurs !

Quels sont les différents types de chariots élévateurs ?

Les chariots élévateurs frontaux à contrepoids peuvent se décliner selon différents modèles. On distingue plusieurs versions dont l’apparence et l’utilisation diffèrent.

Le chariot élévateur 3 roues

Sa conception lui permet de circuler facilement dans les espaces confinés. Son gabarit est compact et son rayon de giration faible. Il possède l’avantage d’être très maniable. Il est en général employé pour le déplacement de charges faibles, inférieures à 2t et utilise une motorisation électrique.

chariot élévateur 3 roues
Chariot élévateur 3 roues

Les chariots élévateurs 4 roues

On le retrouve configuré pour tous types d’utilisation, des plus faibles capacités aux plus importantes, au-delà de 10 tonnes. Moins compact que son équivalent 3 roues, il peut fonctionner à l’énergie électrique, au diesel ou encore au gaz.

chariot élévateur 4 roues
Chariot élévateur 4 roues

Le chariot élévateur tout-terrain

Le chariot élévateur tout-terrain se caractérise par des pneus de diamètre supérieur à l’avant et une garde au sol plus élevée. Il possède une excellente motricité, en partie due à ses quatre roues motrices. Il est régulièrement employé sur les terrains les plus abruptes que ce soit dans l’industrie extractive ou encore dans les pépinières ou carrières. On le retrouve aussi dans le monde agricole.

Quelles sont les énergies utilisées par un chariot élévateur ?

En fonction des environnements, certaines motorisations sont à privilégier. Si vous travaillez, par exemple, dans un environnement clos, une énergie électrique ou au gaz sera à envisager. En effet, les motorisations thermiques sont à exclure en intérieur, à cause des émissions rejetées, aux conséquences néfastes sur la santé des opérateurs, en l’absence de ventilation adéquate.  

Les chariots élévateurs électriques

Les chariots élévateurs électriques sont dotés d’un moteur électrique, alimenté par des batteries, qui délivre la puissance nécessaire à la translation de l’appareil ainsi qu’au mouvement des fourches.

Certains modèles sont équipés d’un système hydraulique pour les fonctions de levage.

Il existe différents types de batteries, les plus classiques au plomb-acide, les plus modernes, basées sur la technologie lithium-ion. Les batteries sont disponibles selon diverses tensions en fonction de leur modèle, 12V, 24V, 48V, 80V ou encore 120V pour délivrer une puissance plus importante aux chariots élévateurs possédant les plus grandes capacités de charge. 80% des chariots possèdent des chargeurs externes. La recharge s’effectue sur secteur 220V.

Même si l’utilisation du chariot électrique est de rigueur à l’intérieur, cela ne l’empêche pas d’être aussi employé à l’extérieur sur un sol stable. Les différentes avancées technologiques mises en œuvre par les fabricants, le rendent aussi performant que la version thermique. On le trouve également dans les applications lourdes, y compris jusqu’à 16 tonnes, ce qui fait de lui un partenaire polyvalent et adapté à tous types d’environnements.  

batterie lithium ion

A retenir

Les chariots frontaux électriques possèdent de nombreux avantages :

  • Un fonctionnement propre et silencieux,
  • Une polyvalence certaine, puisqu’ils peuvent intervenir aussi bien en intérieur qu’en extérieur,
  • Un retour sur investissement positif. En effet, selon la technologie de batterie choisie, les coûts de maintenance sont nettement réduits, la consommation énergétique réduite, sans parler des économies de carburant réalisées.
On le retrouve principalement dans divers environnements industriels et logistiques.

Les chariots élévateurs diesel

Conçus initialement pour les applications intensives et les cadences soutenues, les chariots élévateurs diesel se caractérisent par leur capacité à soulever d’importantes charges en extérieur, jusqu’à 50 tonnes. Ils sont largement exploités sur les chantiers de construction comme dans diverses industries lourdes, par exemple, l’industrie portuaire, ou encore dans le secteur agricole…

Les réglementations de plus en plus rigoureuses en termes de normes antipollution viennent influer sur les technologies utilisées. La dernière norme en vigueur, impose effectivement la réduction des émissions par l’intermédiaire d’un filtre à particules.

A retenir

 On retiendra parmi les points forts du chariot diesel :

  • Une capacité à soulever des charges importantes,
  • Une capacité à évoluer sur les terrains les plus variés et accidentés,
  • Ils sont conçus pour les applications les plus intensives.

 A noter tout de même, que la motorisation diesel implique des coûts de maintenance plus élevés. Il est donc primordial de cerner avec précision l’application visée pour votre matériel selon des critères préétablis. N’hésitez pas à vous faire conseiller lors du choix de votre matériel.

Les chariots élévateurs gaz

Le fonctionnement au gaz (ou GPL – Gaz de Pétrole Liquéfié) offre une flexibilité maximale puisqu’elle peut être exploitée dans tous types d’environnements, clos ou extérieur. Ils se présentent comme une alternative aux chariots diesel car ils rejettent moins d’émissions polluantes. Leur utilisation nécessite toutefois la mise en place d’un système de ventilation adapté pour évacuer les gaz d’échappement.

A retenir

  • Ils proposent un juste équilibre entre capacité de levage élevée et polyvalence des usages intérieurs / extérieurs.
  • Leur entretien est aussi moins onéreux et ils possèdent une durée de vie prolongée par rapport aux versions diesel.
  • Ils mixent intelligemment puissance, disponibilité, et fonctionnement relativement silencieux avec des émissions réduites.

C’est quoi un chariot élévateur à mât rétractable

Le chariot à mât rétractable permet de manipuler des charges, la plupart du temps, dans les entrepôts à rayonnages élevés au sein d’allées étroites. Leur faible encombrement ainsi que la capacité de leur mât à se rétracter à l’intérieur des bras de fourches est un avantage incontestable pour élever des charges dans les espaces les plus restreints, là où les chariots frontaux ne peuvent opérer, tout en offrant une capacité de levage importante.

chariot à mât rétractable
Chariot à mât rétractable

Les différents éléments du chariot élévateur

Les différents types de mâts

Tout chariot élévateur est constitué d’un mât. Il s’agit de la structure verticale responsable de l’élévation et de la descente des charges. Le mât est constitué de profilés (montants verticaux) le long desquels coulisse le tablier porte-fourches. Le mouvement vertical d’élévation est assuré par des vérins de levage hydrauliques. Le mât détermine la charge admissible et la hauteur à laquelle cette dernière peut être soulevée.

En général, les vérins sont actionnés par l’intermédiaire d’une pompe hydraulique.

Trois grands types de mâts peuvent être intégrés sur un chariot élévateur.

  • Qu’est-ce qu’un mât simplex

Il est constitué d’un seul élément. Lorsque le mât s’élève, la charge s’élève simultanément en général, à une hauteur relativement faible pour une capacité de charge restreinte. Il offre l’avantage d’assurer une excellente visibilité sur la charge et est idéal pour les opérations de palettisation.

  • Qu’est-ce qu’un mât duplex

Il s’adapte à des hauteurs de levage élevées et assure une bonne stabilité de la charge ainsi qu’une excellente visibilité. Il est constitué de deux profilés. Il s’avère utile lors d’opérations de chargement et de déchargement de camions. Les fourches peuvent être levées sans que cela ne modifie la hauteur totale du mât lorsqu’il s’agit d’un mât avec levée libre totale. De base, un mât duplex possède toujours une petite levée libre pour permettre de diminuer la hauteur totale de l’appareil.

  • Qu’est-ce qu’un mât triplex ?

Il est utilisé dans les entrepôts et zones de stockage nécessitant d’importantes hauteurs de levée. 3 sections composent le dispositif d’élévation, la première est fixe et les deux autres mobiles. La hauteur de levage peut atteindre plus de 7m. Ce type de mât permet aussi d’accéder à des zones possédant une faible hauteur sous plafond grâce à une hauteur mât replié basse. Il réduit de manière significative le champ de vision du cariste.

Des mâts quadruplex sont aussi présents sur le marché. Ils fonctionnent sur le même principe que les mâts triplex mais sont beaucoup moins présents.

Le tablier

Situé à l’avant du mât, il sert de support aux fourches ou à tout autre accessoire. Connecté au mât, c’est lui qui entraîne la levée et la descente de la charge.

Les fourches

Elles supportent la charge à transférer. Les fourches sont adaptées au transport de palettes. Les longueurs de fourches les plus utilisées se situent entre 1 150mm et 1 200mm. Le choix de la longueur varie selon la charge à manutentionner. En effet, les fourches doivent supporter dans leur totalité la charge. Cette dernière ne doit pas dépasser. Sur chacune des fourches est indiquée sa capacité de charge. Les capacités des deux fourches ne doivent pas excéder celle du chariot.

Le contrepoids

Le contrepoids est une charge située à l’arrière du charriot élévateur. Elle permet de contrebalancer le poids de la charge manutentionnée à l’avant de l’engin et ainsi d’éviter son renversement. Son rôle est d’assurer la stabilité du chariot et de fait la sécurité des opérateurs.

Les pneus

On distingue trois grands types de pneumatiques sur les chariots élévateurs.

  • Les pneus pleins souples aussi appelés PPS

Constitués de plusieurs couches de caoutchouc, ces pneus possèdent une grande résistance ainsi qu’une durée de vie accrue. Ils sont increvables. 

  • Les pneumatiques gonflables

Comparables aux pneumatiques équipant les voitures, ce type de pneu, possède une chambre à air. Cette dernière permet d’amortir les chocs en particulier sur les surfaces inégales. Elle offre un confort de conduite inégalé aux caristes. Petit bémol, le risque de crevaison est présent avec cet équipement.

  • Pneus à bandage

Constitués de polyuréthane et de caoutchouc, les pneus à bandage équipent principalement les chariots de magasinage comme les gerbeurs, transpalettes ou encore les chariots à mât rétractable. Leur résistance autorise l’élévation de charges importantes en grande hauteur tout en assurant la stabilité du chariot. Ils sont à employer sur des surfaces totalement lisses, offrent une bonne adhérence un grand confort de conduite.

Toit de protection

Le toit de protection est un composant de sécurité essentiel qui protège le cariste d’une éventuelle chute d’objet ou encore en cas de renversement du chariot.

les différents éléments du chariot élévateur
Les différents éléments du chariot élévateur

Comment choisir le bon chariot élévateur selon son secteur ?

Votre secteur d’activité vous impose des règles, parfois des contraintes et vous devez trouver la solution de manutention la plus efficace et surtout la plus adaptée à votre environnement.

Le chariot élévateur dans l’intralogistique

Les chariots élévateurs jouent un rôle primordial au sein des entrepôts. Sollicités pour effectuer de nombreuses opérations, on les retrouve aussi bien sur le hayon d’un camion qu’au sein des allées les plus étroites.

Leur gabarit doit être compact pour garantir une maniabilité à toute épreuve.

Il existe de nombreux modèles de chariots destinés à l’intralogistique. Parmi eux, les modèles 3 roues présentent plusieurs avantages. Leur rayon de braquage court leur permet littéralement de pivoter sur eux-mêmes. Malgré leur format restreint, ils sont capables d’atteindre des hauteurs de levée proche de 7m selon les fabricants.

Intralogistique rime souvent avec cadences de travail soutenues, ce qui impose d’être équipé d’un matériel capable de suivre le rythme sans rupture de flux. Pour cela, le matériel peut être doté de batteries lithium-ion qui présentent l’avantage de pouvoir être rechargées à tout moment et possèdent une grande autonomie.

La sécurité reste une priorité au sein des entrepôts. Raison pour laquelle, les chariots les plus récents proposent de nombreux dispositifs permettant d’assurer la sécurité des hommes et l’intégrité des charges transportées. Des systèmes embarqués permettent d’assurer la stabilité du chariot en courbe… en adaptant la vitesse de ce dernier.

Le chariot élévateur dans l’agroalimentaire

L’industrie agroalimentaire étant très réglementée, il est primordial pour chaque responsable logistique d’adopter la solution de manutention la plus spécifique et la plus adaptée.

La sécurité demeure un enjeu majeur pour les salariés de ce secteur. Eviter les accidents, prévenir l’apparition de troubles musculo squelettiques (TMS) font partie des priorités pour réduire les risques.

L’énergie électrique est privilégiée dans cette industrie pour éviter les émanations de gaz.

Une étude précise des besoins reste la meilleure option pour s’assurer de personnaliser votre appareil de manutention en répondant à votre cahier des charges.

Qu’il s’agisse de manutentionner des big bag de matières premières ou encore de retourner des futs, votre chariot élévateur doit être équipé d’accessoires spécifiques pour accomplir ses missions. Afin de répondre aux normes strictes d’hygiène de ce secteur, des accessoires tout inox existent. Ce revêtement permet d’assurer un nettoyage méticuleux du matériel tout en le préservant de la corrosion due aux produits nettoyants ou encore à l’environnement de travail.

De nombreux systèmes (détection des chocs…) ou encore des équipements spécifiques peuvent s’implémenter facilement à votre chariot de base.

Pour en savoir plus sur les chariot élévateurs spécifiques pour l’industrie agroalimentaire, n’hésitez pas consulter notre article relatif au sujet.

chariot élévateur agroalimentaire
Utilisation de chariots élévateurs dans l’industrie agroalimentaire

Comment lire une plaque de charge de chariot ?

La plaque de charge définit le poids maximum que le chariot élévateur est capable de soulever en fonction de la hauteur de levage, du centre de gravité de la charge, cela dans le but d’assurer les opérations de manutention en sécurité. Elle matérialise les limites de charge de l’engin, pour éviter tout basculement de ce dernier.

La plaque de charge se compose de différentes informations.  

  • Le centre de gravité de la charge, c’est-à-dire la distance entre le centre de charge et le talon des fourches.
  • La capacité nominale, à savoir, la capacité de charge maximale de l’appareil à une hauteur d’élévation standard donnée, selon un centre de gravité prédéterminé. Cette hauteur de levage ne correspond en général pas à la hauteur maximale de levée des fourches. Si on élève les fourches au-delà la hauteur de levage définie par la capacité nominale, et / ou que l’on interfère sur le centre de gravité de la charge en l’éloignant, la capacité de charge est réduite.
  • Un tableau ou une courbe de charge sur lesquels sont représentés les capacités de charge selon différentes hauteurs de levage et centres de gravité. Ce sont les références à prendre en considération pour évaluer la capacité de charge de votre appareil en fonction de la charge à manutentionner.

Comment calculer la charge d’un chariot élévateur ?

Cas concret : Je dois élever une charge à 6130mm. Quel poids maximal puis-je soulever à cette hauteur selon le centre de gravité de ma charge ?

plaque de charge d'un chariot élévateur

Exemple de plaque de charge d’un chariot élévateur
  1. Centre de gravité
  2. Hauteur de levage
  3. Capacité de charge

Pour commencer, vous devez connaître la longueur de la charge à déplacer pour en déterminer le centre de gravité. Par exemple, pour une charge de 1m de long, il faut alors convertir les mètres en millimètres. Cela nous donne donc 1000mm. Il reste à diviser cette longueur par 2 pour obtenir le centre de la charge, à savoir 500. Le centre de gravité se situe donc à 500mm.

Si nous nous reportons au tableau ci-dessus, cela signifie que pour élever une charge avec un centre de gravité à 500mm à une hauteur de 6130mm, vous ne pourrez soulever que 1000kg et pas au-delà.

Si vous deviez soulever cette même charge à 6500mm, vous ne soulèveriez plus que 820kg…

Un cariste doit savoir lire la plaque de charge de son chariot.

Pour commencer, vous devez connaître la longueur de la charge à déplacer pour en déterminer le centre de gravité. Par exemple, pour une charge de 1m de long, il faut alors convertir les mètres en millimètres. Cela nous donne donc 1000mm. Il reste à diviser cette longueur par 2 pour obtenir le centre de la charge, à savoir 500. Le centre de gravité se situe donc à 500mm.

Si nous nous reportons au tableau ci-dessus, cela signifie que pour élever une charge avec un centre de gravité à 500mm à une hauteur de 6130mm, vous ne pourrez soulever que 1000kg et pas au-delà.

Si vous deviez soulever cette même charge à 6500mm, vous ne soulèveriez plus que 820kg…

Un cariste doit savoir lire la plaque de charge de son chariot.

Information importante

La plaque de charge de base, est uniquement valable pour l’élévation de charges en dehors de dispositifs auxiliaires, tels qu’un tablier à déplacement latéral, par exemple. Dans le cas d’un tablier à déplacement latéral intégré au chariot, une plaque de capacité de charge résiduelle doit est apposée sur le chariot. C’est cette dernière qui doit être prise en considération lors du calcul de la charge. Un grand tablier à déplacement latéral, réduira significativement la capacité de charge de l’appareil en raison de la charge fortement excentrée avec cet équipement.

A retenir :

Pour garantir un transport de charges répondant aux règles de sécurité, il est important de :

  • Consulter la plaque de charge adéquate en tenant compte des montages auxiliaires de l’appareil (TDL…)
  • Bien suivre les indications de la plaque de charge,
  • Fixer convenablement la charge au support (fourches…)
  • Incliner le mât vers l’arrière,
  • Conduire le chariot fourches abaissées,
  • Ne pas circuler avec une charge qui dépasse sur l’un des côtés,
  • Circuler sur un sol stable,
  • Adapter sa vitesse, notamment en courbe.


Peut-on conduire un chariot élévateur sans CACES ?

Oui. L’obtention du CACES n’est pas obligatoire pour conduire un chariot élévateur. Le cariste doit en revanche être en possession d’une autorisation de conduite fournie par son employeur.

Qu’est ce qu’une autorisation de conduite ?

L’autorisation de conduite certifie que l’opérateur est apte à conduire un chariot suite à l’évaluation de ses compétences et connaissances et à l’issue d’un examen médical. 

Quel CACES pour conduire un chariot élévateur ?

Pour conduire un chariot élévateur frontal en porte à faux, il existe deux types de CACES. Si le chariot possède une capacité nominale inférieure ou égale à 6 tonnes, le CACES correspondant à la conduite de l’engin est le CACES R489 catégorie 3. Si la charge manutentionnée dépasse 6 tonnes, il s’agit alors du CACES R489 catégorie 4.

A quel âge peut-on conduire un chariot élévateur ?

18 ans. C’est l’âge minimum légal pour obtenir une autorisation de conduite. Cependant, un jeune travailleur de moins de 18 ans peut obtenir une dérogation individuelle permanente pour la conduite d’un engin selon certaines conditions :

  • Être formé à la conduite de l’engin
  • Posséder une attestation de conduite correspondant à la catégorie de l’engin
  • Avoir été reconnu apte à la conduite de l’engin

Dans le cadre de la conduite d’appareils de levage de charge, l’employeur n’a pas pour obligation d’adresser une déclaration de dérogation à l’inspection du travail avant l’affectation du jeune travailleur. 

Source : Service-Public.fr

Les accessoires pour chariots élévateurs

Les chariots élévateurs peuvent être équipés de multiples accessoires pour répondre à diverses applications, parfois très spécifiques. L’accessoire répond à différents enjeux. Il permet selon le contexte de manipuler certains types de charges, d’augmenter la productivité, d’améliorer la sécurité… Cependant son utilisation doit être envisagée en respectant certaines règles de sécurité et en tenant compte de certains critères.

Accessoires et sécurité

L’accessoire quel qu’il soit, a une incidence sur la capacité de charge du chariot en raison de son poids et du fait qu’il modifie le centre de gravité de la charge. Par conséquent, le chariot élévateur doit afficher une plaque signalétique qui tient compte de l’accessoire s’il est fixe. Lorsque l’accessoire est amovible, une plaque de charge supplémentaire, tenant compte de l’accessoire doit également être apposée sur le chariot.

Point de vigilance

Veillez à respecter la capacité de charge de l’accessoire et celle du chariot. Ces deux éléments sont à bien dissocier. En effet, un chariot élévateur peut avoir une capacité inférieure à celle de l’accessoire, et de fait, le risque de surcharge existe pouvant entraîner le reversement de l’appareil.

A l’inverse, si la capacité du chariot est supérieure à celle de l’accessoire, la surcharge peut entraîner sa casse.

De manière générale, il est important de faire attention :

  • Aux points d’ancrage des accessoires et de s’assurer que l’accessoire est solidement ancré au tablier ou aux fourches,
  • D’utiliser un accessoire compatible selon le type d’effort à fournir,
  • De privilégier des accessoires dont on contrôle le mouvement au moment du renversement d’une charge par exemple (tête rotative à la place d’une benne basculante).

Qu’est-ce qu’un TDL ?

Un TDL ou encore tablier à déplacement latéral permet de déplacer les fourches sur le côté et donc d’offrir une souplesse d’utilisation supplémentaire aux opérateurs qui ne sont pas contraints de déplacer le chariot pour se positionner face à la palette. C’est le tablier qui se déporte latéralement pour venir se placer face à la palette.

Le TDL peut être soit intégré au mât ou soit rapporté.

En version intégrée, il limite le déport et offre ainsi une capacité résiduelle plus importante. Différents accessoires peuvent y être accrochés en ISO. Le système ISO/FEM spécifie les paramètres d’accrochage des accessoires selon le norme ISO 2328.

TDL
Tablier à déplacement latéral

Conseil :

Consultez la plaque de charge qui stipule les contraintes de charge du tablier lorsque le déport maximal est atteint.

Qu’est-ce qu’un positionneur de fourches ?

Le positionneur de fourches permet d’ajuster l’écartement des fourches afin de manutentionner des charges de largeurs différentes sans avoir à déplacer les fourches manuellement tout en restant dans le gabarit du chariot. Ce système permet de sécuriser l’écartement des fourches tout en gagnant en productivité.

L’écartement des fourches est commandé hydrauliquement.

Pourquoi utiliser des rallonges de fourches ?

Les rallonges de fourches permettent d’assurer le transport de charges surdimensionnées. Elles viennent se glisser à l’intérieur des bras de fourches du chariot.

On distingue deux types de rallonges de fourches.

  • Les rallonges de fourches ouvertes, rapides à installer et à ajuster. Elles sont légères mais nécessitent que la charge soit justement répartie sur l’ensemble de la surface d’appui.
  • Les rallonges de fourches fermées, qui permettent de transporter des charges plus importantes. Le centre de gravité peut se situer en dehors de la fourche d’origine.

Point de vigilance

La longueur des rallonges de fourches ne doit pas dépasser de plus d’1/3 du bras de fourche.

Il est important de respecter la capacité de charge selon le nouveau centre de gravité imposé par les rallonges.

Le dosseret de charge

Le dosseret de charge est un élément qui vient se fixer à l’arrière du tablier. Il permet d’éviter la chute de la charge sur le poste de conduite. Il est en général utilisé lors du transport de cartons, de caisses…

Dosseret de charge
Dosseret de charge

Pousseur tireur de charges

Cet équipement permet de faire glisser la charge le long de la fourche par l’intermédiaire d’un système hydraulique. Ce dispositif est couramment employé dans les endroits exigus, par exemple lors du chargement d’un camion. Il est destiné à déplacer des marchandises non palettisées et s’installe facilement sur le tablier ou les bras de fourches.

Pousseur tireur de charge
Pousseur tireur de charge

Le mono multi fourches

Cet accessoire est utilisé pour le transport de plusieurs palettes en simultané. Cela permet d’augmenter significativement l’efficience des opérations de manutention. De nombreuses applications sont possibles avec cet équipement.

Mono multi fourches
Mono-multi-fourches

L’éperon

L’éperon est utilisé pour la manutention de charges cylindriques comme les bobines, rouleaux, tuyaux, mais aussi pour transporter les big bag dans l’industrie agroalimentaire par exemple.

Eperon
Eperon

La tête rotative

La tête rotative a été pensée pour faire pivoter en sécurité différents types de charges. Elle peut être associée à divers équipements telles que des fourches, des pinces… Elle est largement employée dans le domaine viticole ou l’agriculture, pour retourner des palox par exemple, mais aussi dans le commerce de boissons.

Elle peut être couplée à d’autres accessoires de type tablier à déplacement latéral. Différentes versions de rotations sont disponibles : 180°, 360°…

Tête rotative
Tête rotative

La pince à balle

Largement employée dans l’industrie papetière, la pince à balle permet de soulever, déplacer de façon sécurisée des balles de papier, de coton…

Quelles options peut avoir un chariot élévateur ?

Amortisseur de charge

Ce dispositif a pour rôle d’absorber les chocs et vibrations occasionnés lors du transport de charges lourdes. Il sécurise la charge manutentionnée en la stabilisant afin d’éviter tout risque de basculement et limiter les oscillations du chariot.

Il s’emploie plus spécifiquement sur les chariots élévateurs utilisés à l’extérieur sur terrains irréguliers.

Blue Spot

Le Blue Spot projette un faisceau de lumière bleue devant le chariot élévateur ou à l’arrière de celui-ci en marche arrière. Ce dispositif est souvent employé dans le secteur de l’intralogistique afin de prévenir de l’approche d’un appareil.  Son rôle est de sécuriser la circulation au sein des entrepôts surtout en cas de visibilité réduite.

Phares de travail

Les phares de travail sont montés sur le toit. Ils éclairent la zone de travail quand l’éclairage est insuffisant, au niveau du sol, des fourches et du rack de stockage. Ce système permet d’améliorer la sécurité des manutentions en bénéficiant d’un système d’éclairage efficace souvent à grâce à un système de LED, peu gourmand en énergie. 

Cabine

La cabine peut être entièrement fermée selon le contexte dans lequel travaille le chariot. Dans un environnement poussiéreux ou en extérieur, le cariste sera protégé des intempéries ainsi que des particules présentes dans l’atmosphère. En environnement grand froid le cariste pourra bénéficier d’une cabine chauffée. A l’inverse, en été l’opérateur profitera d’une cabine climatisée.

La cabine peut aussi être équipée d’un pare-brise teinté anti-UV, d’essuie-glace avant / arrière pour les utilisations en extérieur.

Système ESK / détection de choc

Le système de détection des chocs est une solution de suivi des matériels afin d’en contrôler l’activité. A travers une plateforme web, il est possible de paramétrer vos seuils d’alerte en cas de choc. Vous pouvez également géolocaliser votre matériel, contrôler la validité des CACES ou des autorisations de conduite.

Caméra sur fourches

Une caméra peut être disposée sur l’une des fourches ou sur le tablier de votre chariot. Ce système s’avère pratique lors de manutention de charges à grande hauteur lorsque la visibilité est compromise. La caméra permet d’optimiser la sécurité et la productivité. C’est aussi un moyen de lutter contre les TMS (troubles musculo squelettiques en favorisant une position plus naturelle de l’opérateur.

Siège pivotant

Afin de limiter les troubles liés aux mauvaises postures sur de longues périodes, le siège pivotant peut s’imposer comme une solution. Différentes circonstances peuvent amener les opérateurs à s’exposer à des tensions du système musculo squelettique, notamment lorsque la charge compromet la visibilité avant et oblige le cariste à manœuvrer en marche arrière. Le siège rotatif permet de faire pivoter le poste du travail de l’opérateur, entre 10% et 30%, pour lui offrir une meilleure visibilité sur la charge à manutentionner, et prévenir les TMS.

Les règles de sécurité à connaître quand on utilise un chariot élévateur

Pour permettre aux caristes d’effectuer leurs missions dans les meilleures conditions de sécurité et protéger les intervenants circulant dans leur espace, quelques règles d’usage sont à respecter.

Tout d’abord, l’élévateur doit faire l’objet d’une déclaration CE de conformité et être identifié par un marquage de conformité. Des vérifications avant mise en service sont effectuées.

Quelles vérifications le cariste doit-il effectuer lors de la prise de poste ?

Chaque cariste doit effectuer une inspection de son chariot avant chaque prise de poste. Voici une brève checklist des points à contrôler :

  • Les pneus sont-ils en bon état ? Vérifiez l’absence de déchirure pour les pneus pleins souples et la pression des pneus pour les équipements munis d’une chambre à air,
  • Vous pouvez contrôler qu’aucune tâche d’huile n’est présente sous le chariot
  • Prenez le temps de vérifier les niveaux d’huile,
  • Assurez-vous que la batterie est bien chargée et contrôlez le niveau de l’électrolyte,
  • Inspectez les vérins des fonctions d’élévation, d’inclinaison du mât pour voir s’il n’y a pas de fuite,
  • De manière générale, inspectez les flexibles, connexions pour identifier une éventuelle fuite,
  • Contrôlez l’intégrité des fourches, leur parallélisme et leur verrouillage sur le tablier,
  • Vous pouvez vérifier que les chaines de charge sont en parfait état et que leur tension est correcte,
  • Vérifiez les montages auxiliaires s’il y en a (TDL…) et leur bon fonctionnement,
  • Vérifiez la suspension du siège et régler le correctement pour éviter les TMS et réduire les vibrations,
  • Contrôlez des fonctions d’élévation et d’inclinaison,
  • Vérifiez les systèmes d’éclairage (feux, gyrophare, clignotants) et les avertisseurs sonores,
  • Contrôlez la propreté de la marche d’accès,
  • Vérifiez le bon fonctionnement du système d’assistance,
  • Contrôlez la fonction d’arrêt d’urgence,
  • Vérifiez le frein de service et le frein de stationnement.

Inspection du chariot avant prise de poste
Les vérifications à effectuer avant la prise de poste

Les EPIs

Avant toute prise de poste, le cariste doit être en possession de ses équipements de protection individuelle (EPI).

  • Chaussures de sécurité
  • Lunettes et gants dans le cadre de la recharge des batteries
  • Casque antibruit si nécessaire
EPI chariot élévateur
L’opérateur doit porter des EPI lors de l’utilisation d’un chariot élévateur

Quelles règles de sécurité appliquées lorsque j’utilise mon chariot ?

Lors de l’utilisation d’un chariot élévateur il est primordial de respecter quelques consignes de sécurité pour éviter tout risque d’accident.

  • Respectez la règle des 3 points d’appui pour monter à bord du chariot
  • Pensez à boucler votre ceinture de sécurité
  • Assurez-vous de savoir lire une plaque de charge
  • Identifiez le centre de gravité de la charge manutentionnée
  • Calculez la charge maximale à ne pas dépasser selon la plaque de charge
  • Respectez la plaque de charge du montage auxiliaire s’il y en a un (accessoire)
  • Ne circulez pas fourches hautes à vide ou en charge. Les fourches doivent se situer à environ 15cm du sol, mât incliné en arrière au maximum lorsque le chariot est en circulation
  • Réduisez la vitesse dans les virages, les passages étroits, les surfaces inégales
  • Evaluez la hauteur de passage sous les portes
  • Circulez dans les zones dédiées aux chariots élévateurs et respectez la signalisation
  • Respectez une distance de sécurité avec les autres chariots en tenant compte de la distance de freinage
  • Descendez les rampes en marche arrière lorsque le chariot est chargé et adaptez votre vitesse
  • Circulez en marche arrière lorsque la charge à l’avant obstrue la vue, le mieux étant d’adapter la hauteur du chargement pour offrir une parfaite visibilité
  • Lors du transport de la charge, inclinez au maximum le mât vers l’arrière
  • Evitez de freiner brusquement
  • Ne sortez pas les bras et les jambes en dehors du gabarit du chariot
  • Ne réglez pas la colonne de direction lorsque le chariot est en mouvement
  • N’utilisez pas d’appareils lors du déplacement ou de la manipulation de charges afin de ne pas détourner votre attention
  • Respectez les largeurs d’allée spécifiées dans les fiches techniques selon les dimensions de la charge (palettes 1000 x 1200 en diagonale ou 800 x 1200 en longueur)
  • Tenez compte des aptitudes en pente du chariot avec et sans charge (cf fiche technique)
  • Ne vous déplacez ou ne stationnez pas sous les fourches en position haute
  • Ne montez pas sur les fourches ou n’élevez pas de personnes sans plateforme appropriée
  • Ne conduisez pas avec une charge qui dépasse sur le côté (tablier à déplacement latéral)
  • Ne stationnez pas un chariot sur une rampe
  • Sur une plateforme de chargement pensez à prendre en compte le poids réel (poids chariot + poids batterie + poids montage auxiliaire + charge à soulever + poids du cariste environ 100kg)
  • Ne manœuvrez pas sur une rampe
  • Il est interdit de circuler sur une rampe inclinée à plus de 15%
  • Pensez à vérifier l’état des palettes à manutentionner
  • Appliquez le frein de stationnement avant de quitter le véhicule, retirer la clé

Source : INRS

Comment doit-on circuler avec un chariot élévateur ?

Lorsque piétons et chariots cohabitent, il est essentiel d’établir des règles de circulation pour prévenir tout accident. Selon l’article R232-1-9 du code de travail, les lieux de travail intérieurs et extérieurs doivent être aménagés de façon à ce que la circulation des piétons et des véhicules puisse se faire de manière sûre.

Afin de limiter les risques de collision, il existe différents moyens matériels et règles à mettre en œuvre.

L’une des solutions consiste à matérialiser les voies piétonnes grâce à des blocs séparateurs de voies, des bornes, des arceaux ou encore une signalisation spécifique au sol. Ces voies doivent présenter une largeur de 0,80m minimum.

Toutefois, lorsque des piétons sont amenés à croiser des chariots en activité, des règles de circulation claires doivent être mises en place.

  • Limitation de vitesse pour les chariots élévateurs,
  • Mise en place de miroirs aux intersections,
  • Arrêt obligatoire des chariots au niveau des intersections,
  • Dispositifs lumineux et sonores présents sur le chariot pour permettre aux piétons d’identifier la présence de l’appareil,
  • Interdire l’accès des piétons aux allées de service lorsque les caristes effectuent des actions de gerbage,
  • Port de vêtements haute visibilité pour les piétons,
  • Réduction de l’espace de stockage aux intersections pour augmenter la visibilité,
  • Les salariés doivent recevoir une formation adéquate,
  • Les caristes doivent rester vigilants lors des manœuvres en marche arrière, lorsque la charge est volumineuse et gêne la visibilité à l’avant et sur les côtés.
Arceaux de protection
Arceaux de protection pour délimiter les voies piétonnes

La maintenance d’un chariot élévateur

Afin de fonctionner dans des conditions de sécurité optimale, les chariots élévateurs doivent faire l’objet de vérifications et d’entretiens réguliers. La législation impose des vérifications sur les appareils mis ou remis en service selon le code du travail et l’arrêté du 1er mars 2004. Ceci dans le but de s’assurer que les machines ne présentent aucun défaut pouvant entraîner un risque pour la sécurité des utilisateurs. Lors de leur utilisation régulière, les équipements sont soumis à des vérifications générales périodiques à caractère obligatoire.

Qu’est-ce qu’une VGP ?

Une VGP (vérification périodique générale) a pour but d’identifier toute défaillance susceptible de mettre en danger les opérateurs lors des opérations de manutention. Elle a lieu tous les 6 mois pour les chariots élévateurs avec une levée des fourches supérieure à plus de 600mm du sol et elle est obligatoire.

Point de vigilance

Si vous utilisez votre matériel de façon intensive (fonctionnement en 3×8)… ou encore dans des environnements corrosifs par exemple, une vérification périodique plus fréquente peut être nécessaire. Dans tous les cas, des opérations de maintenance plus régulières doivent être programmées.  

Quels sont les tests effectués lors des vérifications générales périodiques ?

L’objectif des VGP est de vérifier le fonctionnement des organes de sécurité :

  • Système de freinage
  • Dispositifs contrôlant la descente des charges
  • Limiteurs de charges, de course…

Les VGPs peuvent être effectuées par toute personne qualifiée et accréditée interne ou externe à l’entreprise.

Les principaux organismes de contrôle accrédités sont : l’APAVE, DEKRA, VERITAS…

Les résultats des VGP doivent être consignés dans un registre de sécurité.

Quelles actions de maintenance dois-je mener sur mon chariot élévateur ?

Tout chariot élévateur doit posséder son propre carnet d’entretien qui doit être tenu à jour selon les différentes opérations de maintenance effectuées, les VGP, ou toute modification apportée à l’appareil. Il s’agit d’une obligation légale conformément aux articles R4323-19 et R4323-21 du code du travail. N’hésitez pas à vous référer aux indications fournis par le constructeur.

Pour maintenir votre chariot élévateur en parfait état de fonctionnement, il est conseillé d’effecteur un entretien régulier de ce dernier.

Les contrôles récurrents que vous pouvez effectuer vous-même une fois par semaine

  • Contrôle régulier du niveau d’huile afin de préserver le système hydraulique du chariot
  • Pour les chariots électriques, entretien des batteries de traction (plomb)
    • Vérification du niveau d’électrolyte
    • Remplissage en eau déminéralisée après la recharge complète environ toutes les 5 charges
    • Nettoyage des éléments de la batterie recouverts d’acide + rinçage 2 fois par an
  • Quant aux batteries lithium-ion, elles ne nécessitent aucun entretien.

Des entretiens sont à planifier selon les recommandations des constructeurs en fonction du nombre d’heures de travail effectuées par le chariot. Il est préférable de confier ces entretiens à des professionnels qualifiés. Selon les fabricants, le passage à l’atelier doit être effectué toutes les 1000 heures puis toutes les 3000 heures pour les révisions plus importantes.

technicien maintenance chariot élévateur
Technicien en train d’intervenir sur un chariot élévateur 3 roues

Pourquoi louer un chariot élévateur ?

La location de chariot élévateur permet de bénéficier de l’utilisation d’un matériel mais également d’un service associé. Que ce soit pour une courte durée, à l’occasion d’un chantier, ou encore pour une plus longue période, lors de l’exploitation d’un entrepôt ou d’une usine, de nombreuses solutions de location existent.

Faire appel à un loueur, offre l’opportunité de s’équiper d’un matériel récent et fiable, entretenu selon les normes constructeurs. Le prestataire de services joue également un rôle de conseiller puisqu’il vous accompagne dans la définition de votre besoin et à travers la mise à disposition d’un matériel parfaitement adapté à votre activité.

Lors d’une location longue durée, vous pouvez aussi souscrire aux services d’entretien full service proposés par votre partenaire loueur. Ces solutions sont idéales pour vous concentrer sur votre activité 

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